Né à Lézardrieux le 04 juin1921.
Mort en Allemagne en 2006.
Il épouse le 13 mai 1941
86
ans
Le couple rejoint le SICHERHEISTDIENT / SD
Formé à l'école allemande d'espionnage de Nantes,
René Hervé rejoindra le Bezen Perrot en 1944.
Il sera affecté à la section 2 > ( celle dirigée par Alan Heusaff > )
Mathilde Le Gall, René Hervé et leur fils d'un an se replieront avec le Bezen Perrot sur l'Allemagne.
Elle sera arrêtée et comdamnée aux travaux forcés à perpétuité.
Lui désertera à Tübingen et restera en Allemagne où il se remariera.
Titulaire d'un baccalauréat en philosophie,il fut
Instituteur à l'école St Joseph de Guiscriff.
Membre du PNB
En 1941 les époux Hervé demeurant à Fougères étaient l'un et l'autre agents de l'intelligence service et disposaient de pièces authentiques justifiant de leur appartenane au SIS.
Lui opérait sous le pseudo de PHILIPPE
elle celui d' HELENE
Infiltration et chute du
Groupe Gallais (Fougères)
Le groupe GALLAIS de Fougères faisait partie du réseau "CEUX DE LA LIBERATION".
Ce groupe s'est formé en 1940 suite à l'appel du 18 juin du général De Gaulle.
Il était dirigé par René Gallais .
En 1941 il est infiltré par le couple René Hervé et Mathilde Le Gall qui se font passer pour des membres de l'intelligence service.
Le 09 octobre 1941 les allemands dans le cadre de l'opération PORTO procèdent à une raffle :
56 personnes sont arrêtées à Fougères et dans les environs.
René Gallais, sa femme Andrée, leur fille Huguette sont déportés en Allemagne.
Gérald leur fils (quinze ans) est relaché.
René Gallais sera fusillé le 21 septembre 1943.
Andrée et Huguette Gallais seront de retour de déportation en mai 1945.
Quel idéal ?
Avait-il été marqué par l'engagement de son père ( avant que celui-ci n'entre dans la résistance ) au sein des
CROIX DE FEU du colonel François de La Rocque ?
Il sera vu plusieurs fois en compagnie de René Hervé et du trafiquant Arthur Coquemont.
Il sera, en autre, à l'origine du démantèlement du maquis de Saint-Hilaire-Des-Landes et participera
à l'arrestation de Thérèse Pierre.
Lors du repli sur l'Allemagne en août 1944 il vole de l'argent dans la caisse du groupe action.
Il est alors envoyé en camp de concentration et meurt le 16 janvier 1945 à Auschwitz, dans des circonstances inconnues.
le tribunal de Rennes, qui ignore son décès, se montre clément le 7 novembre 1945, considérant que Gallais était mineur au moment des faits, et ne le condamne qu’à cinq ans de travaux forcés par contumace.
S'il est certain que René Hervé et Mathilde Le Gall aient infiltrés et dénoncés le groupe de résistants de Fougères, toutefois, au cours de leurs interrogatoires les Gallais furent très surpris de voir toutes les précisions que les Allemands connaissaient de leur activité, notamment les descriptions très précises de scènes qui s’étaient déroulées dans leur foyer et en dehors de la présence de tout étranger.
Gérard Gallais a tout de même eu le droit au "mort pour la France"
honneur contesté en 1950 par Louis Pétri responsable régional des Francs-tireurs et partisans français en Haute-Bretagne et en Mayenne pendant la Seconde Guerre mondiale.
René Gallais, son épouse Andrée et leurs enfants Huguette et Gérald
Gérald Gallais, le fils,
deviendra un membre très actif du SD allemand en rejoignant le
Groupe Action pour la justice sociale >
Le Bezen Perrot passerait pour des enfants de chœur à coté de ce groupe d'action.
Gérald Gallais se vantera auprès de ses camarades d'avoir dénoncé sa famille par idéal.
et chapitre 1 de son ouvrage
Opérations auxquelles il a participé
Note : s’il est déjà surprenant de voir Armand Lussiez ( groupe d'action > )figurer dans le « Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier » (http://www.maitron.fr) avec une biographie qui ne dépasse pas 1938, le cas de Gérald Gallais est encore plus équivoque. Car si la mention « mort pour la France » lui avait été attribuée en 1950, et apparemment retirée par le Ministère suite à l’intervention du comité FFI/FTP de Fougères, il figure encore dans les bases nationales du Ministère des Armées de « Mémoire des hommes » (https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/), à la fois dans la rubrique « Titres, homologations et services pour faits de résistance » et dans « Base des morts en déportation (1939-1945) ».
Ainsi Gérald Gallais s’affiche dans les mêmes bases mémorielles que Pierre Haxaire et Pierre Math, les « deux gendarmes de Cirey dont un fut maltraité par Gallais », arrêtés et déportés le 21 septembre 1944, et décédés à Auschwitz…
Source :
C'est Mathilde Le Gall, l'épouse de René Hervé qui dénonça Lady Mond aux allemands comme cachant des armes dans son château de Belle-Isle en Terre.
La mère de mathilde Le Gall était employée au château.
Gildas Jaffrennou fils du barde Taldir était le majordome de Lady Mond
Le couple Hervé habitait à cette époque à Loc-Envel soit environ cinq kilomètres du château de lady Mond.
Marie-Louise Le Manac'h
Lady Mond
Marie-Louise Manac’h (Maï) naît en 1869 à Belle-Isle-en-terre dans les Côtes-du-Nord dans une fratrie de neuf garçons.La famille est pauvre.
les propriétaires du moulin de son père l’emmènent à Paris assister aux funérailles nationales de Victor Hugo.
Maï acquiert un bagage scolaire suffisant puis gagne Saint-Brieuc où elle travaille dans un hôtel, et enfin Paris.
Ses premières années à Paris restent mystérieuses.
Ce qu’elle sera capable de faire pour arriver à ses fins restera pudiquement dans l’ombre.
Elle défraie la chronique et on la retrouve, au détour des potins de la presse à scandale.
Elle finit par épouser Simon Gugenheim un négociant qu’elle suit à Londres et découvre une nouvelle capitale où faire la fête.
Son mari la laisse veuve à la fin de l’année 1900.
Bien décidée à poursuivre son ascension dans le monde des hommes, la veuve joyeuse se remet vite en chasse et devient la maîtresse d'Antoine d'Orléans l’infant d’Espagne.En 1906 il la quitte.
Son statut de demi-mondaine assez rémunérateur lui permet d’acheter une maison à Belle-Isle, un appartement à Londres, un autre à Paris.
A l’occasion d’un de ses séjours outre-Manche, elle croise le richissime Robert Mond .
il est industriel,c’est le roi du nickel à la tête d’une fortune colossale.
C’est donc assurément un très beau parti qu’elle épouse en 1922 après donc un demi-siècle d’efforts.
En 1932, Robert Mond est anobli par le roi Georges V : le couple devient alors Sir et Lady Mond.
La suite de l'existence de Maï Manac’h sera mondaine,
navigant de Londres à Dinard et de Paris à Belle-Isle-en-terre.
Son mari la comble de cadeaux : bijoux, tableaux, voyages et châteaux.
Elle est généreuse avec la terre qui l’a vu naître. Cette fille prodigue, qui n’aura jamais eu d’enfants, veille sur sa famille et son village natal.Elle fait élire son frère Joseph, maire de Belle-Isle-en-Terre , y fait construire une nouvelle mairie, la poste, la gendarmerie, un haras, une salle des fêtes et installer de nouveaux vitraux dans l’église. Elle rachète et fait raser le moulin Toulquer en 1932, celui dans lequel travaillèrent ses parents jusqu’en 1885, sur l’emplacement duquel elle fait bâtir un château dans lequel elle vivra longtemps.
Sir Robert Mond décède en octobre 1938.
Alors que les Allemands occupent la Bretagne, la riche veuve est arrêtée sur dénonciation de Mathilde Le Gall au début de l’occupation (pour avoir caché des armes).
Elle est incarcérée à la prison de Porz-an-Quenn à Guingamp pour plusieurs mois et ses châteaux sont réquisitionnés et occupés par les Allemands.
A la libération, elle reprend le cours de son existence et meurt en 1949 à Castel Mond ( réplique du château de Coat-An-Noz ) , son château de Belle-Isle-en-terre. Elle avait quatre-vingts ans.