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Joseph le Ruyet

Groupe Vissault >

puis Bezen Perrot

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25

ans

Dit l'Amerloc ou Jo
joseph le ruyet

Né à Bubry le 22 avril 1922 

Fusillé à Rennes le 06 novembre 1946

D'après l'historien Kristian Hamon (spécialiste du Bezen Perrot) Joseph le Ruyet aurait rejoint l'unité Perrot après son engagement dans le groupe Vissault.

Etrange car Célestin Lainé n'aimait pas Joseph Ruyet qu'il considérait comme "un agent civil français". 

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Source :

Avant guerre surveillant d'internat à Loudéac.

- Membre du PNB

- Ancien des Bagadou Stourm >

- Membre du C.E.N.S >

- Parlant le breton, Joseph le Ruyet fut un spécialiste de l'infiltration des maquis.

Militant autonomiste réputé fanatique .

En plus de son salaire, Joseph le Ruyet percevait des Allemands une prime de 3000 francs pour chaque résistant arrêté - Il reconnaîtra avoir perçu plus de 50.000 francs de prime.  

Hospitalisé en Alsace en août 1944 après la mésaventure de Châteauneuf-sur-Sarthe, il se réfugie avec sa femme à Sallaumines dans le Pas-de-Calais où habitaient ses parents.

il est arrêté et incarcéré à la prison de Quimper le 24 décembre 1945.

Il sera fusillé à Rennes au centre de tir de Coëtlogon le 14 juin 1946.

chateauneuf

Châteauneuf-sur-Sarthe

Version de Ronan Caerléon publiée dans:

"le rêve fou des soldats de Breiz Atao" 

Le 3 août 1944 les chefs du SD de Paris confiaient à quatre membres du kommando Guy Visault  ( Jos-Yann ar Martolod >, Koant, le Ruyet et sa femme + un chauffeur alsacien ) une camionnette chargée d'explosifs.Destination la Bretagne. 

Nourissant assez de rancœur au sujet des vagues promesses faites aux séparatistes bretons par Berlin pour le destin futur de la Bretagne les membres du Kommando Vissault décident d'attaquer des convois allemands. (!)

Ils font sauter une chenillette allemande.

Sept soldats felgrau sont tués.

Le Ruyet est blessé. 

La version d'Auguste Ménard→, (citée par Kristian Hamon dans son livre "le Bezen Perrot") 

Alors qu'elle s'approche de Châteauneuf-sur-Sarthe, la camionnette est interceptée par une patrouille allemande.

les quatre passagers descendent, mais le Ruyet étant porteur d'une mitraillette, les Allemands prennent peur et l'un deux crie : Achtung terroristes!

s'en suit alors une fusillade.

La camionnette explose en balayant tous les Allemands qui étaient sur la route.

Le chauffeur alsacien est tué.

Les Bretons ont eu le temps de s'enfuir mais Le Ruyet est atteint de six balles au côté droit.

Il sera transporté par sa femme vers un hôpital allemand.

Il est soigné puis évacué vers l'Allemagne. 

Chasse aux maquisards

Le 7 février 1944, des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic .

 

 Représailles des FTP

Le 14 avril 1944 sont abattus à Bubry :

Hélène Le Ruyet (25 ans) sœur de Joseph Le Ruyet

Joseph (Job) Le Padellec (45 ans) membre du PNB 

" Joseph Le Ruyet, jouant le résistant, parlant breton, s'attirait la confiance des paysans ou des commerçants susceptibles de ravitailler les maquis et réussit à en infiltrer, provoquant l'arrestation en novembre 1943 de plusieurs résistants (Jean L'Hours, Le Doaré et Flaud) dans la région de Châteaulin, et à Saint-Brieuc-des-Iffs, le 28 novembre 1943, où furent découverts un parachutiste américain et un stock de trois tonnes d’armes (Jean Nobilet) et un de cinq tonnes à Saint-Aubin du Cormier, 16 personnes ayant été appréhendées lors de ces deux prises et déportées.

Tout au long du premier semestre de 1944 ils vont débusquer et liquider les résistants :

le 7 février, des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic dans le Morbihan, 2 résistants quimpérois (Monges et Mingant) au café de Paris, rue Châteaurenault à Rennes, qui seront déportés, à Hédé la famille Morel.

Le 20 avril à Rennes, un coup de filet à l’hôtel du Cheval d’Or entraîna la capture de 19 membres du réseau, déportés, dont neuf ne reviendront pas et 300 000F sont dérobés".

source :

20 avril
1944

Rafles du café de Paris

et de 

L'hôtel du Cheval d'or

Témoignage de Joseph Meingan

joseph le ruyet bezen perrot.png

Source :

rennes-ille-et-vilaine-l-hotel-du-cheval-d-or-cpa.jpg

Le 20 avril 1944, les Allemands effectuent une descente de police à l'Hôtel du Cheval d'Or, dont la propriétaire est Mme Tanguy, membre du réseau Bordeaux-Loupiac, où doit se tenir une importante réunion de résistants sur l'organisation de parachutages d'armes. Tout le monde est arrêté puis emmené prison Jacques Cartier.

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