Jean Corre
Kommando de Landerneau
GRADE : Gefreiter (caporal)
Résistant retourné
Né à Hanvec le 15 août 1923
Mort à Aunay-sur-Odon le 10 septembre 2001
Résistance
Informé que Jean Corre détenait des armes à son domicile, le KdL mène une opération le 1er mai 1944.
Jean Corre est arrêté.
D'abord simplement interrogé il est soumis à des actes de violence et fini par donner des noms de résistants.
Par la suite il est incarcéré a la prison de Colleville.
Une proposition lui est faite : Collaborer avec le KdL ou être fusillé.
Le jeune résistant choisi de sauver sa peau.
Plus tard à une remarque qui lui fut faite sur son changement de camp il répondit : "que cela correspondait mieux à son idéal".
Collaboration
Jean Corre a participé à plusieurs opérations du KdL.
Bien qu'étant très actif dans les opérations de répression de la résistance, plusieurs hommes du KdL n'avaient pas confiance en lui, notamment René le Hir qui voyait en lui un agent double qui laissait exécuter des individus de la résistance peu importants pour en sauver d'autres.
Un des frères Caouissin parle de jean Corre comme d'un homme dangereux et déséquilibré, d'un traître.
A la libération Jean Corre sera condamné à mort.
Sa peine sera commuée en travaux forçés à perpétuité.
Gabriel Poquet
Kommando de Landerneau
Résistant retourné
Né le 10 mars 1920 à Quimper
Mort le 19 août 1985 à Chaumussay
Résistance
Originaire de Quimper, Gabriel Poquet avait été nommé, en 1942, à titre précaire et révocable,
policier stagiaire à Calais (renseignements généraux).
Journal officiel de
la république française
29 janvier 1942
Il quitte la police pour revenir à Quimper et rejoindre le réseau vengeance.
Au sein du groupe "vengeance" Il s'occupait de la distribution de tracts et journaux clandestins.
Poquet récupérait des armes à Paris et s'occupait de la formation des maquis affiliés à l'organisation.
Membre important, il participait aux réunions hebdomadaires du groupe.
Collaboration
Suite à une dénonciation, Gabriel Poquet est arrêté en mai 1944 par des hommes du KdL.
Comme pour Jean Corre, Schaad du KdL lui propose soit de collaborer soit d'être exécuté lui et sa famille.
Comme Jean Corre il deviendra un collaborateur zelé.
A la libération il affirmera qu'il agissait comme agent double.
Cette version ne sera pas retenue par les tribunaux.
Il sera condamné à 7 ans de travaux forçés.
Corre et Poquet semblent avoir souvent opéré en binôme au sein du KdL .
Corre étant la Tête, Poquet les muscles
Petit coq
Kommando de Landerneau
Résistant retourné
Au sujet de "Petit Coq", André Geffroy a témoigné auprès de Philippe Aziz
(histoire secrète de la gestapo française en Bretagne-Tome 1) :
"Petit Coq" était un jeune résistant d'Hanvec.
Dénoncé au sujet d'une cache d'armes, il accepte de collaborer avec le KdL.
Son père est à la fois étalonnier, marchand de grains, débitant de boisson, cultivateur.
"Petit-Coq" se balade avec lui dans tous les coins de la région.
Tout le monde connaissait cet adolescent, lui faisait confiance, et le pensait toujours maquisard.
Ce fut pour le KDL une source inestimable de renseignements.
Il ne se contentera pas de dénoncer, il participera également aux opérations du KdL.
Fin Août 1944 il est arrêté à Rennes.
Avait-t-il fui avec Geffroy et Botros ?
En tout cas comme Geffroy il est emprisonné à la caserne Taylor de Landerneau
puis à Quimper (prison de Mesloaguen).
Il sera condamné à la peine de mort, peine commuée en réclusion perpétuelle.
Amnistié après plusieurs années de prison il s'installera près de Perpignan.
En 1938, un nommé le Coq à participé à l'entrainement du Kadervenn >
l'âge de petit-coq en 1943 et la date de l'entrainement ne correspondent pas du tout avec le même personnage.