Les indicateurs du
Kommando de Landerneau
Edouard Leclerc
Eugène Leclerc, père d’Édouard, est à l’origine de l’implantation du mouvement Croix de Feu-PSF à Landerneau en 1933.
Le 18 juin 1936, le mouvement Croix-de-Feu est dissous.
Il est remplacé par le PSF, parti conservateur à tendance nationaliste.
L’implantation locale d’Eugène Leclerc permet à Landerneau de devenir un espace de diffusion du mouvement.
Plusieurs anciens membres du Parti social français ont été des victimes de la Résistance :
Touche, maire de Trélévern et ancien membre du PSF a été abattu.
Il y a eu également un attentat contre Brannellec, ancien chef cantonal du PSF à Brest.
En raison des actions d’Eugène, il est envisageable que la famille Leclerc soit connue de la Résistance.
C’est d’ailleurs un point mis en avant par Édouard Leclerc qui s’inquiète que son père devienne une cible potentielle.
Pour Édouard Leclerc, collaborer avec l’unité de Landerneau devient un moyen de participer à la traque aux résistants pour garantir la sécurité de sa famille.
(Louis Blaudy)
C'est Edouard Leclerc qui a contacté de lui-même Schaad pour lui remettre des listes d'individus.
La plupart des noms n'ont mené à rien.
Un peu mégalomane il se disait à la tête d'une organisation anti-communiste TDM (Tête de mort) qui n'a jamais existé, sinon dans son imagination.
En 1965, il est décoré de l’Ordre national du Mérite.
En 1983, il est élu "Breton de l'année" par Armor Magazine.
En 2009, il a été promu Chevalier de la Légion d'honneur.
(au grand dam de la famille de François Pengam).
Edouard Leclerc a été emprisonné six mois à la Libération.
Il se rendait régulièrement à la Kommandantur où il rencontrait Herbert Schaad, un des responsables du KdL.
Dans ses dépositions, il avoue avoir renseigné les Allemands et leur avoir donné des noms de résistants, dont celui de François Pengam.
Finalement, Edouard Leclerc bénéficia d'un non-lieu.
Le procureur de la République écrivit à la famille de François Pengam que: "Examiné du point de vue mental, il a été reconnu irresponsable de ses actes".
Henri Toullec
Charcutier à landerneau.
Membre du PNB.
Nationaliste breton, germanophile, ses contacts avec le KdL paraissent lui avoir été plus utiles pour faire du business qu'autre chose.
Il aurait fourni en viande le Kommando.
Son action de collaborateur a été semble-t-il limitée au commerce de viande mais, on peut toutefois remarquer que son camion a été ulilisé par le KdL dans l'opération Scrignac/Huelgoat pour la traque de l'assassin de l'Abbé Yann-Vari Perrot >.
A la libération il bénéficiera de circonstances atténuantes.
La moitié de ses biens seront confisqués.
Les frères Caouissin
Jean-Marie Cavaloc
Meunier
Né à Sizun le 14 novembre 1888
Mort à Sizun le 02 septembre 1944 (suicide)
Informateur Du KDL.
Il a dénoncé l'emplacement des maquis de : Hanvec, Rosnoen, Saint-Méen-Trégarantec, Scrignac.
Il était très bien informé.
Par qui ?