Armel Guillo
Nom de guerre Bezen Perrot : JEGOU
Année
d'engagement
1943
Né le 19 février 1926 à Locqueltas
Mort ...
Ar Soner - 1950
Etudiant à SFX (Saint-François-de-Xavier) à Vannes il n'a pas encore 18 ans lorsque, le 18 décembre 1943, il s'engage dans le Bezen Perrot.
C'est sous l'influence de ses sœurs, dont l'une fréquente Maurice le moine responsable du PNB à Vannes, qu'il rejoint l'unité Perrot.
"C'est par esprit estudiantin que j'ai adhéré au PNB et par ignorance et désœuvrement que j'ai suivi les directives des chefs de ce parti et suis entré dans une formation para-militaire à la solde des allemands" declarera-t-il pour sa défense en février 1945.
Très rapidement il cherche à quitter la formation.
Ses parents interviennent en sa faveur auprès d'Ange Péresse - Sans succès car Armel Guillo avait signé le contrat d'engagement allemand.
Armel Guillo a notamment participé avec Paul Perrin (GWIRIEC) et André Chevalier (MAREG) à l'expédition de l'île de la jument >
et l'arrestation, en compagnie de Joseph Morvan (KONVAL) et de Paul CHEREL (RAYMOND), de madame Arrighi >
Armel Guillo se blesse volontairement
Fin avril 1944, alors qu'Armel Guillo est affecté, avec Paul Perrin (GWIRIEC) et René Drouin (BIHAN), à la garde du moulin du Baudry à Languidic Il se tire volontairement une balle dans la jambe.(dans le but de quitter l'unité Perrot).
Il sera hospitalisé durant deux mois à l'hopital allemand d'Auray.
Arrêté le 22 août 1944 chez ses parents, il sera condamné en février 1945 à 4 ans de prison.
Sources :
Yannick Botrel : "le bezen Perrot"
Christian Hamon : "les nationalistes bretons sous l'occupation"
Pourquoi le moulin du Baudry de Louis le Méliner était-il protégé par des hommes du Bezen Perrot ?
Moulin de Baudry en 1939
Louis le Meliner était un nationaliste breton très actif.
Membre du PNB c'était un ami de Célestin Lainé.
C'était également le beau-frère de Loeiz Herrieu.
Il était menacé de mort par la résistance.
Héros de la 1ère guerre mondiale
( union agricole du finistère avril 1916)
Paria de la deuxième guerre mondiale
Une des exécutions du groupe FTP Le Nicol :
Auguste le Moullec ami de Louis le Meliner
Auguste Le Moullec.
Celui-ci fut effectivement abattu le 21 juillet 1944 par des FTP de Baud à son domicile de Saint-Barthélemy. En 1945, une enquête conduite par les services des RG du Morbihan établit les faits suivants :
Né en décembre 1904 à Melrand, Auguste Le Moullec s’était marié avec Angèle Corin de Saint-Barthélemy où ses parents tenaient un commerce de tissus et une épicerie.
Devenu instituteur, il fut un temps en poste dans la région de Guémené-sur-Scorff.
Très vite, il changea de voie professionnelle et fut employé comme comptable aux forges de Basse-Indre avant d’acheter avec un ami nationaliste breton de Languidic répondant au nom de Le Méliner un portefeuille d’assurance de « La Mutuelle Agricole de Paris ».
Connu pour être un nationaliste notoire,
le Méliner était propriétaire du moulin du Baudry à Languidic et devint, selon les RG, le principal client de Le Moullec. Cette relation amicale et professionnelle amena Le Moullec à adhérer au PNB mais moins par conviction politique que par intérêt pour le réseau de connaissances dont lui ferait bénéficier Le Méliner dans ses affaires.
Adjoint au maire de Saint-Barthélemy, son beau-père exprimait une opinion similaire à propos de la supposée sympathie nationaliste de son gendre.
Ainsi, s’il reconnut que celui-ci recevait "L’Heure Bretonne" , il prétendait cependant que le journal lui était adressé gratuitement à titre de propagande. En outre, Auguste Le Moullec jouissait dans la commune de Saint-Barthélemy d’une grande estime de la part de la population qui n’eut jamais écho d’une quelconque forme de prosélytisme nationaliste de sa part.
Tout porte donc à croire qu’il ne fut pas un nationaliste extrémiste.
Sa relation avec Le Méliner va pourtant suffire à en faire un suspect dont le sort sera scellé le 21 juillet 1944.
Selon Alphonse Le Cunff, alias Capitaine Bernard, officier FTP commandant une compagnie du 5ème bataillon FTPF, la décision de l’arrêter fut prise par deux officiers parachutistes SAS dont les pseudonymes étaient Michel et Maurice.
Dans un premier temps, il ne s’agissait pas de l’exécuter mais bien de l’interroger au maquis où cantonnait la compagnie de Le Cunff.
Dans ce but, une patrouille fut confiée à Paul Thomas par Le Cunff. Les évènements vont ensuite se dérouler de la manière suivante :
« Le 21 juillet 1944, vers 23 heures, 3 jeunes gens se présentaient à son domicile, pendant que 3 autres faisaient le guet. Ils réclamèrent Le Moullec et lui demandèrent de bien vouloir les suivre à 200 mètres où les attendait leur chef. Devant le refus formel de celui-ci de sortir à une heure aussi tardive, les deux jeunes gens armés chacun d’un révolver de calibre 9 mm l’abattirent de 11 balles sans lui avoir fourni la moindre explication. Ces derniers prirent la fuite aussitôt leur mission accomplie ».
Le 11 janvier 1910 , Loeiza er Meliner et Loeiz Herrieu se marient.
Louise le meliner est née le 9 mars 1887 au moulin du Baudry en Languidic.
Loeiz Herrieu
Loeiza er Meliner
Louis Henrio (Loeiz Herrieu)
Né le 27 janvier 1879 à Lanester
marié à Louise le Meliner le 11 janvier 1910
Mort le 22 mai 1953 à Auray
Historien, Poete, Ecrivain,
Membre du Gorsedd de Bretagne
Nationaliste breton
Membre de l'URB (union régionaliste)
de la FRB (fédération régionaliste)
puis du PNB (parti national)
Membre influent du PNB pendant la guerre il est condamné à la libération à l'indignité nationale.
fondateur avec André Mellac > de la revue entièrement en breton vannetais :
DIHUNAMB ! (réveillons-nous !)
Il est plus que temps !